mardi 2 juillet 2013

Journée OFF : les poissons, de la pêche à l'assiette !

Organisée de longue date, ça y est, on y est... La Cotinière, le port, la criée, Leslie Widmann, 24 adhérentes à l'association des 4 départements, FR3, Sud-Ouest... mais pas le soleil... tant pis. 
Leslie Widmann

Nous avions rencontré Leslie il y a tout juste un an. Participant à la soirée régionale de Saintes, elle avait séduit tout le monde et nous avait proposé à l'époque de visiter un jour la criée avec elle, lieu emblématique de la région, 1er port de pêche artisanale de la région et 6° national. Chargée de mission sur les techniques de pêche pendant plusieurs années au sein du port de La Cotinière, Leslie nous reçoit tout sourire en compagnie de Nicolas Dubois, directeur de la criée. 
Et commence une visite, toutes vêtues de blanc pour se protéger, de l'arrivée des bacs de poissons qui descendent des bateaux et qui sont jugés à leur taille et à leur qualité (extra - moyen - abîmé), à leur départ en camion vers d'autres destinations, des magasins oléronnais à l'exportation.
Nicolas Dubois
la criée

90 espèces de poissons et de crustacés, 5 600 tonnes par an, céteaux et soles, tourteaux et sèches, maigres, bars et sardines, tous ces produits de la mer qui transitent par le port de la Cotinière et sa criée. Arrivée justement dans la salle de la criée pour la vente aux enchères de l'après-midi. Car il y a deux ventes aux enchères par jour dans ce port, ce qui n'est pas le cas partout. Les bacs de poissons défilent, un tableau électronique donne toutes les indications de ce qu'ils contiennent, et le prix monte, descend, remonte... à une vitesse incroyable. Impossible de tout comprendre quand on est novice. Les bacs de poissons nobles de qualité se vendent à des prix forts : 19 €/kilo pour les belles soles, et le merlu par contre à seulement quelques euros. On comprend mieux le prix des poissons chez notre poissonnier. FR3 en profite pour réaliser quelques interviews des "femmes en blanc". Les bacs défilent à grande vitesse et sont dirigés vers leur porte de départ vers d'autres horizons. Fraîcheur garantie... le poisson ne stagne que peu de temps dans ces bacs gris et verts, non encore traçables, mais très bientôt. Car la criée doit en racheter tous les ans pour des sommes incroyables.. ils ont une fâcheuse tendance à disparaître. 

Puis ce sera la rencontre avec une marayeuse, Delphine, dont le mari a pris la
Les Pêcheries de La Cotinière
suite de ses parents, et grands-parents. Un grand local de 650 m² où le poisson est traité en roi depuis 1935, de la découpe à la vente, soit dans leur local situé de l'autre côté de la rue, soit dans l'un de leur 9 points de vente, soit par internet. "Les pêcheries de La Cotinière" est le premier site de vente en ligne de poisson frais via monpoisson.fr. Un passage dans la boutique permet à chacune de faire un stock de soupes, de conserves (excellentes), mais surtout de faire connaissance avec un nouveau style de vente du poisson : ici, le client est roi (tout comme le poisson) et chacun se sert soi-même (avec obligation de mettre des gants). Le client touche donc lui-même le poisson, le voit de très près (ce qui est rare dans les grandes surfaces), ce qui oblige les poissonniers à une très belle qualité. 



Bon, il est 18h30, le soleil ne brille toujours pas. Tant pis pour l'apéro à Gatseau et direction Le Port des Salines et une ballade jusqu'au resto de James Robert "La Verte Inconnue". Malgré quelques réticences de la part de certaines, c'est une ballade bien tranquille dans les marais d'Oléron. Un dîner composé d’huîtres du propriétaires et de rillettes de merlu, puis dorade aux petits légumes et millas à la façon du chef. Dans une ambiance festive et chaleureuse. A la demande générale, chacune s'est présentée.. tour de table sympathique qui a surtout permis aux non adhérentes de faire connaissance avec les joies d'"Entreprendre Au Féminin" et toutes les femmes qui composent le groupe. 
La Verte Inconnue 

Nous tenons à remercier particulièrement Leslie pour cette journée passionnante qui nous a permis de faire connaissance avec les métiers liés à une belle richesse de notre pays grâce aux nombreuses côtes, le poisson, les crustacés, les coquillages... Nous remercions également James Robert qui nous a très gentiment reçu à "La Verte Inconnue" ainsi que la jeune femme qui s'est occupée de nous (dont j'ai oublié le nom) sans oublier le cuisinier qui a bien assuré !


Bonnes vacances à toutes
On se retrouve à la rentrée. 

Anne-Sophie

pour celles qui désireraient retourner à La Verte Inconnue ou au Relais des Salines : http://www.lerelaisdessalines.com/

photo (c) Corinne Pelletier - SO















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