Leslie Widmann |
Nous avions rencontré Leslie il y a tout juste un an. Participant à la soirée régionale de Saintes, elle avait séduit tout le monde et nous avait proposé à l'époque de visiter un jour la criée avec elle, lieu emblématique de la région, 1er port de pêche artisanale de la région et 6° national. Chargée de mission sur les techniques de pêche pendant plusieurs années au sein du port de La Cotinière, Leslie nous reçoit tout sourire en compagnie de Nicolas Dubois, directeur de la criée.
Et commence une visite, toutes vêtues de blanc pour se protéger, de l'arrivée des bacs de poissons qui descendent des bateaux et qui sont jugés à leur taille et à leur qualité (extra - moyen - abîmé), à leur départ en camion vers d'autres destinations, des magasins oléronnais à l'exportation.
Nicolas Dubois |
la criée |
90 espèces de poissons et de crustacés, 5 600 tonnes par an, céteaux et soles, tourteaux et sèches, maigres, bars et sardines, tous ces produits de la mer qui transitent par le port de la Cotinière et sa criée. Arrivée justement dans la salle de la criée pour la vente aux enchères de l'après-midi. Car il y a deux ventes aux enchères par jour dans ce port, ce qui n'est pas le cas partout. Les bacs de poissons défilent, un tableau électronique donne toutes les indications de ce qu'ils contiennent, et le prix monte, descend, remonte... à une vitesse incroyable. Impossible de tout comprendre quand on est novice. Les bacs de poissons nobles de qualité se vendent à des prix forts : 19 €/kilo pour les belles soles, et le merlu par contre à seulement quelques euros. On comprend mieux le prix des poissons chez notre poissonnier. FR3 en profite pour réaliser quelques interviews des "femmes en blanc". Les bacs défilent à grande vitesse et sont dirigés vers leur porte de départ vers d'autres horizons. Fraîcheur garantie... le poisson ne stagne que peu de temps dans ces bacs gris et verts, non encore traçables, mais très bientôt. Car la criée doit en racheter tous les ans pour des sommes incroyables.. ils ont une fâcheuse tendance à disparaître.
Puis ce sera la rencontre avec une marayeuse, Delphine, dont le mari a pris la
Les Pêcheries de La Cotinière |
Bon, il est 18h30, le soleil ne brille toujours pas. Tant pis pour l'apéro à Gatseau et direction Le Port des Salines et une ballade jusqu'au resto de James Robert "La Verte Inconnue". Malgré quelques réticences de la part de certaines, c'est une ballade bien tranquille dans les marais d'Oléron. Un dîner composé d’huîtres du propriétaires et de rillettes de merlu, puis dorade aux petits légumes et millas à la façon du chef. Dans une ambiance festive et chaleureuse. A la demande générale, chacune s'est présentée.. tour de table sympathique qui a surtout permis aux non adhérentes de faire connaissance avec les joies d'"Entreprendre Au Féminin" et toutes les femmes qui composent le groupe.
La Verte Inconnue |
Bonnes vacances à toutes
On se retrouve à la rentrée.
Anne-Sophie
pour celles qui désireraient retourner à La Verte Inconnue ou au Relais des Salines : http://www.lerelaisdessalines.com/
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photo (c) Corinne Pelletier - SO |
le menu de la verte inconnue pour l'été |