Lorsque nous sommes arrivées dans
le village de Thairé, tous yeux écarquillés pour dénicher l’antre de Franck et Jérémy,
nous avons bien remarqué quelques phares hésitants, une chorégraphie automobile
qui nous a fait nous exclamer, malicieuses : « tiens, ce sont des
filles d’EAF ! ». Tout juste !
LA FABRIQUE, c’est une
façade discrète au cœur du village. Nous voilà dans bar rempli et animé, qui recèle bien des ressources ; dans cet ancien
hôtel-restaurant qui a repris du service après quelques années de sommeil, on y croise des artistes qui ont posé leurs
palettes dans les anciennes chambres (si cela vous dit, il reste des Numéros
disponibles ! ), on y mange, devise
et fête les arts, en tout premier lieu la musique avec animations et concerts
(collectif culture bar-bars) https://www.facebook.com/lafabrique.bar
Et pour notre plus grand bonheur,
ce jeudi 13 décembre, La
Fabrique a ouvert ses portes à une quinzaine de femmes
enchantées de se retrouver et partager une soirée off sur le thème du
ressourcement.
Dans la grande salle, Anne–Sophie
en pratiquante aguerrie aux arts du Taï Chi Chuan, nous a initié aux
postures, respirations et premiers mouvements de cet art martial bénéfique pour
la santé. Adhésion immédiate ! Même pas une pour piper ! Les tensions
tombent, la chaleur envahit notre corps et l’on se surprend à respirer
calmement et dérouler les articulations avec grâce et légèreté : ce furent
pour certaines des bâillements et pour d’autres des yeux incrédules à constater
cette sensation de paix intérieure acquise en si peu de temps : challenge
réussi Anne-Sophie ! Bravo à toi qui as remplacé la professeur Taï Chi au
pied levé (indisponible pour raison de
santé ; nous lui adressons tous nos vœux de rétablissement).





Que vous dire de l’accueil que
nous avons réservé aux plateaux dégustation qui nous attendaient sur toute la
longueur du bar ? Particulièrement enjoué
et gourmand car succulent ! Fin et
… local ! Nous avons d’abord savouré
avec les yeux puis les papilles ; le salé a succédé à un tiramisu subtil. Mamamiaaaaa....
Et c’est attablées dans cette
salle bistrot au style cosy que nous
avons devisé gaiement en petits groupes. Le tenancier, la casquette vissée sur le chef veillait au grain avec
bienveillance. C’est que nous serions bien restées des heures … 23 heures au
clocher et un petit rappel sur nos
obligations du lendemain a refermé cette parenthèse de douceurs.
Ces soirées simples et sans
chichi me font penser aux bulles de savon, à ce moment magique où elles
prennent leur envol, léger et aérien,
porteur de promesse.
par Marie-Claude Chauveau