Il fait nuit quand nous
arrivons à l’entreprise LIBNER dans la ZI de St Maixent. LIBNER, c’est une
entreprise réputée dans le St Maixentais et bien au-delà. Son activité :
La carrosserie spécialisée de poids lourd !
Nous sommes accueillies par
Emilia LIBNER, dans la salle de réunion. Pendant une heure, Emilia nous raconte
son histoire. Originaire de Pologne, elle rejoint la France à 18 ans, par amour
pour ce pays. Elle fera ses études à La Sorbonne, elle veut travailler dans les
ambassades. A travers des stages, elle va connaître la vie dans ces
institutions et va très vite se réorienter comme acheteuse internationale. Elle
souhaite garder un lien avec son pays d’origine. Et puis, l’histoire devient
plus intime, elle nous confie comment elle est devenue une LIBNER, sa rencontre
avec François LIBNER, le texto qui fera basculer sa vie…
Au travers un film sur
l’histoire de l’entreprise LIBNER, on découvre l’histoire entrepreneuriale de
cette famille d’immigrés. Joseph, un des fils, commence comme apprenti en
menuiserie. A 25 ans, il reprend l’entreprise de son maître de stage, il
emploie un salarié. Aujourd’hui la SA LIBNER, c’est 250 salariés, répartis dans les 4 sociétés
du groupe LIBNER dont la filiale en Pologne et 33 millions de Chiffre d’affaires.
Emilia nous explique la stratégie par l’innovation. Nous comprenons que le
service « Recherche et développement » est primordial dans le
développement de l’activité. Des brevets sont déposés et les prix pleuvent lors
des grands salons européens de la carrosserie.
Et puis, François LIBNER, l’un des fils de Joseph LIBNER, nous rejoint avec deux bouteilles de champagne à la main. Nous lui posons des questions sur la crise économique, la gestion du personnel, l’exportation … Il nous répond avec beaucoup de convivialité et de simplicité.
C’est à notre départ en traversant le bureau de François LIBNER, où sont entreposés de nombreux souvenirs : photos, trophées, maquettes… que nous percevons que la SA LIBNER c’est avant tout une très belle aventure familiale et que les générations n’ont jamais oublié que les ailleuls sont arrivés comme immigrés, ne maîtrisant pas la langue française et travaillant comme ouvriers dans les carrières.
Une belle leçon d’humilité et
surtout une grande admiration pour cette « success story »
entrepreneuriale.
Emilia et François nous ont conviés au restaurant où nous
avons pu finir cette très belle et enrichissante soirée.